Si le secteur de la papeterie était représenté par une pièce de monnaie, on pourrait dire que Papa Flamingo et Moleskine sont les deux faces opposées de cette pièce.
Cet article n'a pas pour but de casser du sucre sur le dos de Molskine, j'aime bien cette marque, elle m'a beaucoup inspiré par son succès et ses produits, mais notre approche de la papeterie est totalement différente, et c'est de ça dont on va parler aujourd'hui.
Moleskine, le règne de la sobriété
Il y a quelques années c’était à la mode d’avoir un carnet moleskine personnalisé pour son entreprise. C’était le must de la qualité : sa couverture noire évoquait sobriété et élégance et apposer son logo sur la couverture était synonyme de bon goût et suffisait à évoquer une image de marque bien soignée.
Voilà, seulement le monde change et aujourd’hui le règne de la couleur commence. Que ce soit dans l'industrie textile, mode ou bien même dans les teintures de cheveux, notre monde laisse de plus en plus la place à la couleur. La vie digitale a beaucoup joué à démocratiser la couleur notamment grâce à son espace colorimétrique (le RVB) qui rend des couleurs flashy et bien saturées. C’est de ce changement de paradigme qu'est né Papa Flamingo : on porte le pari que la couleur le remporte sur la sobriété.
Voici pourquoi :
Aujourd’hui dans les salons, conférences, événements, la communication est très virulente, il est de plus en plus difficile d’exposer sa marque au regard des autres et de garder leur attention. Il y a beaucoup plus de "bruit", l'exposition est plus chère et pour attirer le regard il faut déployer de plus en plus d’efforts.
Le pari que j’ai fait avec Papa Flamingo c’est de croire que la couleur, le fun et la com' décalée pourrait apporter cet impact qui manque à la communication de certaines marques, pourrait les aider à franchir ce gap et aller chercher cette visibilité supplémentaire.
Papa Flamingo, le règne de la couleur
Aujourd’hui je trouve que l’ADN de Moleskine n’est plus en phase avec les besoins du marché. La communication est devenu de plus en plus « friendly », et on ne peut plus juste se permettre d’apposer un logo sur une couverture noire toute sobre. Je trouve que Moleskine incite à la facilité en proposant des couleurs de couverture prédéfinies, une zone de marquage restreinte, sans même pouvoir intégrer à l'intérieur son propre contenu pour faire passer ses messages.
"Apposez juste votre logo, ça sera forcément un objet de com' réussi car c'est un carnet Moleskine"
voilà le message que transmet la marque aujourd'hui aux entreprises.
Papa Flamingo répond :
"Soyez vous-même et utilisez cette opportunité de communication pour déployer votre univers et dire aux gens qui vous êtes"
On ne peut plus cacher les valeurs de sa marque derrière les atouts d'une autre : le danger est de travestir l’ADN de sa marque et de s’effacer derrière l'identité de Moleskine.
Papa Flamingo est une marque vivante, vibrante même. On aime le fun, on aime quand ça bouge, on célèbre la couleur ! Cette célébration est une invitation à faire vivre votre marque et votre univers. Avec l'offre dédiée aux entreprises, les possibilités de personnalisation sont telles, qu’il en devient dommage de poser simplement un logo sur une couverture. Nous conseillons à tous nos clients de ne pas se limiter à une personnalisation logo sur une couverture.
Un objet de communication est avant tout un outil qui sert à atteindre des objectifs de communication et donc à faire passer un message ou à faire passer une émotion.
Vous avez la chance d’avoir un univers visuel, un logo, une charte graphique, ne pas l’exploiter et la déployer sur vos objets de com' c’est se mettre une balle dans le pied.
Conclusion
Je pense que j’ai bien résumé la différence fondamentale entre ces deux marques, si je dois en ajouter deux autres :
Moleskine fait environ 100 fois la taille de Papa Flamingo !
Pour des raisons de production et de coûts, Moleskine a décidé de faire fabriquer ses produits en Inde et en Chine alors que passa Flamingo restera cocorico !
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